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20 juin 2016 1 20 /06 /juin /2016 00:30

 

Le bout de ses doigts venaient d'effleurer les touches d'ivoires un peu vieillis, leurs extrémités avaient perdu leurs blancheur éclatante et l'on pouvait voir le brun clair du bois qui commençait à sortir. Ses longs doigts fins craquaient à chaque mouvement et les touches crissaient, comme si elles étaient encore un peu rouillées, qu'il fallait qu'elles se réhabitues à jouer en quelque sorte. Dans sa tête lui était passée cette idée un peu saugrenue, depuis combien de temps personne n'avait osé jouer de lui ? Il servait depuis longtemps plus de meuble que d'instrument, si bien que même, parfois on se demandait si il avait produit un quelconque son avec un semblant de mélodieux un jour. Il n'avait pas que l'air vieux, il était vieux, il était à son grand père, c'était avec lui qu'il avait d'ailleurs conquis sa grand mère, un soir, leurs premier soir, qui devait être le dernier, ils n'avaient rien en commun, rien du tout, le repas c'était mal passé, aucun n'avait rit … Mais à la fin, juste après le dessert, au moment ou tout les deux se demandait déjà ce qu'il ferait respectivement après s'être dis adieux, il le remarqua, un piano au coin de la salle, comme rangé, il fit appeler le serveur, juste avant de lui payer l'addition, il lui demanda si ça le générait qu'il joue un morceau, pour se rappeler des souvenirs, et il lui répondit que non. Avant de se lever doucement, il dit simplement à grand mère que ce morceau était pour elle, pour cette soirée qu'ils venaient de passer, et il alla s'assoir sur le tabouret en bois recouvert de velours rouge. Il l'ouvrit très lentement, et apposa ses doigts sur les touches et les fis glisser dessus, comme s'il s'agissait d'un enfant avec une luge sur un océan de neige molle. Puis il ferma les yeux, c'était un énorme coup de bluff, il ne connaissait qu'un unique morceau que lui avait apprit un colocataire en faculté qui était musicien, alors que lui n'avait jamais joué d'un instrument, il l'avait appris comme un singe, note après note, sans solfège ou autre technique, alors détendu, il appuya légèrement sur la touche d'ivoire, le léger son clair qui sortie de l'instrument perça le bruit des autres tables et un doux silence viens s'imposer, ils attendaient, comme si quelque chose de magique était en train de se produire. Puis une deuxième note, une troisième, c'était la Gymnopédie No.1 d'Erik Satie qu'on pouvait entendre … Petit à petit les personnes présentent dans le restaurant arrêtèrent presque de respirer, comme bercées par la mélodie. Il se sentait vivre, il sentait son corps passer au travers des touches, couler le long des cordes de métal et entrer dans les marteaux, il le sentait qui glissait sur le son qu'ils produisaient sur les cordes. Une larme s'échappa de ses yeux, et descendit le long de sa joue créant une longue traînée un peu argenté dû aux lumières du restaurant. C'était comme ça, leurs deuxièmes rencontre, leurs vrai rencontre en quelque sorte, ils s'étaient marié beaucoup plus tard, il lui avait confié que ce soir là, c'était du bluff, qu'il ne savait jouer qu'un morceau, et elle avait beaucoup rit, toute une histoire, une vie, comme joué sur un coup de poker. Il avait racheté le piano au restaurant et l'avait offert à sa femme pour leurs anniversaire de mariage, elle apprit a en jouer avec le temps, et elle apprit à sa fille quelques notes, qui l'apprit elle même à sa fille. Et maintenant, elle se trouvait là, devant ce vieux piano, ses doigts semblaient comme voler au dessus des touches, s'abaissant très rapidement sur certaines, avec une agilité et une facilité déconcertante. Certaines touches avaient encore un léger filme de poussières, si bien que lorsqu'elle passait ses doigts dessus, les petits grains s'envolait en petits tourbillons. Elle savait jouer, c'est vrai, même magnifiquement bien on lui avait dit, on lui avait dit qu'elle pourrait faire carrière même, mais jamais elle n'avait voulu en entendre parler. Elle se souvenait de ce que lui avait dit ça grand mère « Il faut jouer pour soit, pour se libérer, se parler, s'apprendre soit même, se sonder l'âme, cela ne sert à rien de jouer pour les autres si l'on en prend pas plaisir. », jamais elle n'avait réussi à faire corps comme l'avait fait auparavant sa grand mère, elle, elle pouvait jouer des heures, les yeux dans le vide, la mémoire vide, épurée presque, avec les doigts qui se baladaient sur les touches, elle se sentait vivre en lui, c'était comme si son âme passé en lui. Alors qu'elle n'avait jamais réussi, c'est vrai, elle avait apprit bien plus de morceaux, elle savait les jouer à la perfection, mais ce n'était pas ça, elle n'arrivait pas à se libérer, à laisser son corps à l'abandon pour rentrer dans l'instrument, des fois elle se maudissait de ne pas y arriver, mais des fois elle se disait que cela la protégé aussi en quelque sorte, alors elle s'était faite à l'idée … Aujourd'hui elle était assise, sereine, entre ses bras allongé sur les touches se tenait sa fille, elle aimait bien être là, au début elle essayait toujours de taper sur les touches et prenais un air bizarre quand elle réussissait tellement le son qui en sortait était strident, elle aimait déjà la sensation de ses doigts sur les touches froides et presque rugueuse de ce vieux piano, plus tard elle savait qu'il y aurait des hauts et des bas, elle ne considérait déjà comme un de ses meilleurs amis, pourtant elle n'avait en réalité que trois ans. Des rêves plein la tête, mais elle aimait déjà la musique qu'il voulait bien produire, si peu que l'on soit doux avec lui. Des rêves plein la tête, une enfant comme les autres.

 

 

 

 

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20.06.2010

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17 juin 2016 5 17 /06 /juin /2016 19:15

Du blanc .
Rien que du blanc
Une page entièrement blanche .
Une très très grande page blanche .
Une sorte de plage, avec comme de la poussière au lieux de sable,
Ou alors, une sorte d'océan sans fin .
Sans poisson, mouette, bateau, sans vie .
Du blanc, du blanc et encore du blanc, partout ...

Du vide .

Puis une tâche, noir .
Noir très sombre, pas délavé,
Une tâche qui gâche tout cette pureté,
Une éclaboussure grossière même .
Quelle saleté, c'est moche .
Mais en même temps, c'est lisse,
Une tâche d'encre, luisante,
Des formes arrondies et légères,
C'trop sophistiqué, c'moche .


Une page blanche et une tâche ...

C'moche .



Une belle page blanche ... Mémoire vide, un enfant qui vient de naître ...
Et cette première tâche ... Un bout de vie, une esquisse de ce qu'elle est .



Ce qu'il faut comprendre ?
C'est vrai que le noir, c'moche, c'est triste, mais tâche par tâche, au fil de la vie, ta feuille blanche devient noir, mais d'un noir luisant, profond, une feuille noir ... C'est beau non ?
C'est ce qui signifie simplement que c'est fini, pas besoin de remettre une couche ... ?


Ma vie, c'est plus une page blanche, ma vie, c'est pas non plus un page noir, pour le moment, elle ressemble plus à une très grande page ... Grise .


& Ma petite Maru a dit :

" Elle est juste couleur ardoise, car tout reste encore à écrire . "





17.06.2009
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8 juin 2016 3 08 /06 /juin /2016 00:02

 

Le clapotis régulier des vagues berçait son être. L'extrémité seulement de ses pieds dépassaient du ponton improvisé et étaient plongés dans l'eau à peine froide, les poils de tout son corps c'étaient hérissaient, comme si ils étaient déjà conscient de ce qui allait leurs arriver. Sa combinaison noire avec ses bandes bleu sur les côtés le démangeait un peu, comme à l'habitude, ça faisait longtemps qu'il devait la jeter, trop petite à la base et elle était déjà bien veille, elle avait vécu, à quelque endroit on la voyait presque un peu délavée. Il était grand, mais pas simplement grand, il était élancé et semblait en bonne forme. La combinaison malgré sa petite taille longeait presque parfaitement son profil et s'arrêtait nette à la base de son cou, ou l'on pouvait déjà voir friser quelques uns de ses cheveux bruns-noirs encore un peu mouillés, ils montaient en tortillons le long de ses veines, comme pour les suivre, et prenaient leurs racine aux niveaux de ses tempes, ou ils semblaient légèrement blond. Son regard s'amusait à regarder les vagues qui lui paraissaient presque provocatrices, il avait des yeux bleu vert, étant jeune, on lui avait toujours dit qu'avec des yeux pareil, il pourrait avoir toutes les filles qu'il voulait. C'était d'ailleurs le cas, mais aucune ne l'avait jamais fait avancer. On distinguait à peine ses sourcils, et cela contrastait beaucoup avec ses cheveux. Au loin on entendait le bruit d'oiseaux, sûrement des mouettes ou des goélands qui cherchaient à se remplir un peu la pense en attrapant des petites sardines imprudentes, mais malgré le raffut qu'ils faisaient il semblait imperturbables, comme si même, il ne les entendait pas. L'eau qui restait sur son corps avait séché avec le vent et formait maintenant des milliers de petit cristaux cristaux de sels, l'envie de se lécher la peau le pris et il le fis sur le dos de sa main droite, il aimait bien le goût, il le connaissait très bien mais à chaque fois, c'était comme si il le découvrait à nouveau. Dans ses veines se trouvait un mélange de caféine et d'adrénaline, malgré cela, il semblait tranquille, ne se souciant de rien, il respirait calmement, le froid commençait à vouloir prendre son corps d'assaut, mais il ne tremblait pas, il était impassible, serein, comme si il savait pertinemment ce qui l'attendait, il regarda par dessus le ponton et il s'imaginait déjà y être, puis comme si c'était le moment, il prit une longue respiration, et se laissa glisser. L'eau ne lui paraissait pas froide, il s'enfoncer lentement dans cette étendu bleu, l'eau glissait contre son corps, suivait les contours de sa peau lui procurant une sensation agréable. Il coulait doucement, tout son corps s'arrêtait de vivre petit à petit, il descendit, la pression de l'eau s'exerçait sur tout son corps, il n'arrivait plus à retenir ses pensées. Cela faisait maintenant quatre minutes qu'il glissait dans l'eau, il ne voyait plus depuis longtemps la lumière en haut, il plongeait dans un noir total, profond. Il entendait des petits bruits, il se dit que peut être, au loin quelqu'un essayé de l'appeler, son corps entrait dans une sorte de syncope, petit à petit, il sentait que des bouts de lui le quittait, mais ça ne le gênait pas outre mesure. Son coeur avait arrêter de tourner au ralentis, il ne produisait qu'un léger battement de temps en temps, comme pour juste assurer un service minimum. Maintenant neuf minutes et il s'enfonçait toujours plus, il ne voyait plus rien, tout était noir, vide, aucun bruit. Il ne sentait plus son corps, ses pensées étaient inexistantes, il se laissait avaler par les abysses. Dix minutes, tout son corps était comme dans un broyeur, l'oxygène manquait à tout son corps, il allait tomber en syncope si il continuait. Il allait perdre connaissance, il le savait. Il prit sa lèvre supérieur entre ses dents, tant pis il se disait, et il se mordit jusqu'au sang, il sentit le goût du fer s'échapper, rentrer dans sa gorge.

Il se redressa, la sueur froide sur sa peau avait trempé son lit, il cracha le sang coagulé qui stagnait dans sa gorge et qui l'empêchait de respirer sur ses draps.

Les réveils sont parfois moins doux que les cauchemars qui les précèdent.

 

 

 

My_Love_Lies_In_the_Sea_by_Sino.jpg

 

 

 

Des grains de sables rougeâtres dévalaient la pente, comme s'il s'agissait d'une course, ils couraient en silence sur d'autre à peine plus clair qu'eux, en haut on pouvait voir une femme, elle était assise, comme si rien ne pouvait la déranger, ses long cheveux en frisottis virevoltaient, bercés par le vent doucement, comme si cela avait toujours eu lieu, et que rien n'aurait jamais effet sur eux. Le vent chaud et doux à la fois créait ici et là quelque petit tourbillon de poussière de sable qui produisaient une sorte de crissement très léger, mais pas plaintif, plutôt rassurant presque, cela venait rompre le silence de l'endroit. Elle portait sur sa peau qu'un léger voile blanc, comme s'il s'agissait d'un simple drap pris à la dérobé dans une échoppe avant de s'enfuir. Le soleil se couchait rapidement devant ses yeux, comme si lui aussi, avait passé sa journée à courir, et que maintenant, il ne rêvait qu'un peu de repos, voler quelques secondes à Morphée et venir se blottir contre une présence qui l'apaise, il baillât une dernière fois avant de s'enfuir derrière un petit amas de sable rougeoyant comme des braises qui s'éteignirent en un instant après sa disparition. Elle resta assise encore quelques instants, le fond de l'air s'était refroidit en une seconde et elle sentait sa peau apprécier cette douce fraîcheur. Elle passa lentement sa main à côté de sa jambe, elle sentait le sable qui coulait entre ses doigts de fée, mais pas cette sensation désagréable que tout nous file entre les mains, comme si il nous était impossible de retenir quoique ce soit, ce sentiment d'impuissance … Non, ce sentiment juste agréable de la sensation de quelque chose que l'on aime qui glisse contre notre peau. Elle se souvenait d'un homme qu'elle avait connu, cela paraissait tellement loin que parfois elle se demandait si elle ne l'avait pas rêvé. Ça n'avait pas duré longtemps, c'était vrai, mais elle se souvenait encore, il ne l'avait pas aimé pour son corps comme elle l'avait reproché à tout ceux qu'il l'avaient suivis, il aimait l'apprendre, il pouvait passer des heures à caresser sa peau, passer doucement sur son corps, comme si il voulait connaître tous ses secrets, du bout de ses doigts, lentement, il aimait juste, descendre lentement le long de ses veines, apprendre ou elle était chatouilleuse, apprendre chacun de ses grain de beauté, il aimait la connaître tout simplement, c'était son plus beau souvenir avec un homme, il la respectait, elle qui n'avait jamais aimé son corps, on lui avait dit étant jeune qu'elle pourrait plus tard, mener tous les hommes à la baguette grâce à lui, ce qui se révélât vrai, mais elle n'en voulait pas, elle voulait retourner, dans ce monde ou la tendresse était roi, ou elle se sentait bien, en paix, en sécurité, et ou elle était apaisé. Elle replongea lentement sa main dans le sable qui commençait à devenir un peu humide et froid, la sensation devenait un peu moins agréable, un léger frisson parcouru son corps, dans sa tête elle lui rappelait maintenant ces histoires perdues, ces souvenirs qui glacent le sang de par leurs maladresses, elle se demandait si elle avait fait le bon choix, ou non, comme souvent. Un courant d'air venait lui chatouiller les joues, et de nouveau elle le revoyait, elle sentait son souffle qui passait à travers de ses lèvres, mais pas comme si il lui volait quelque chose, non, comme si il l'humanisait en quelque sorte. Lui vint à l'esprit maintenant les souvenirs plus doux qui avaient un goût suave dans ses veines. Ces nuits ou elle était nue, lui laissant son corps, ou sur chaque parcelle de sa peau toujours laisser passer ses doigts, ils n'avaient pas forcément de se donner l'un à l'autre que pour s'appartenir, c'était ces moments de tendresse qui les faisaient vivre. Et toujours, comme chaque soir, elle s'endormait, blottit au creux de ses bras, sa tête contre son torse, bercée par le son mielleux de sa voix et ses caresses dans le bas de son dos pendant qu'il écrivait quelques lignes de plus dans le journal de leurs vie. Elle décida qu'il était temps de rentrer si elle ne voulait pas mourir de froid bientôt, elle se leva très lentement, des grains de sables qui étaient allés s'égarer dans ses cheveux retournèrent dans cet immense océan orangé. Elle descendit avec grâce de sa dune, sous la lumière de la lune, on aurait dit un ange, elle était tout simplement belle. Cela faisait maintenant trois années qu'il lui avait offert, ce souvenir venait lui donner un goût plutôt amer mais sucré à la fois entre ses lèvres, mais c'était son choix, il avait choisit de ne rien lui dire, il s'était simplement éteint, un soir, contre elle, un sourire sincère sur ses lèvres, l'air paisible. Il avait simplement écrit sur la dernière page de son journal en lettre douce et d'un noir sombre mais luisant « Ps : I love you ».

 

 

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08.06.2010


 

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6 juin 2016 1 06 /06 /juin /2016 00:02
" C'est des long fils tel des roseaux,
Qui sortent et montent le sur ma peau .
Au dessus de moi, un personnage au air de géant,
Qui en agitant ses mains, me rend tout tremblant .
Mon corps entier ne m'appartient plus,
Car son pantin, je suis devenu .

Je bouge selon les lois qu'il me régit
Au grès de ses humeurs et ses envies,
Tantôt il me fait plutôt marcher,
Tantôt, plus souvent, tomber .
Alors d'un effort surhumain,
Je lutte contre lui, ce crétin .

Petit à petit, je me lève,
Pendant ce petit moment, cette trêve,
Mais bien vite, à ses humeurs vagabondes,
Créait dans mon ciel paisible, un orage qui gronde .

Dans ses bras je ne suis qu'un pantin,
Animé de par l'envie de ses mains .
Je suis ce funambule sur la ligne de ma vie .
Et je sais qu'un jour, il me fera tomber ... Par envie .

Je sais pourtant que très vite, il va me remplacer,
En prendre un autre, et puis recommencer .
Je suis ce pantin dans le coffre à jouet,
Je suis cette personne, que tout le monde à oublié .

Et déjà les vis dont je suis fait,
Commence à brunir, se rouiller .
Je ne ressemble plus à ce que j'étais,
Je suis un simple souvenir ... Déjà effacé . " 

Texte par :

Pigeon Idiot / Nuage Vert / Nuage Noir / Erreur 32 / Darksav8 / Vivi / Géant Vert / DouDoux /Bidule / Mr.Tappette / Sadique Lutin Noir / Maxi Moi / DeyDey / Savou / Biscotte / Saturnin / G.T / Alizé / Kiwi / Géant Frère / Savivi' / Titou / Mon Pote A La Compote /

A toute les personnes qui ont pu me donner un de ces surnoms, quel qu'il soit, aussi beau ou aussi stupide qu'il soit,
Bonne continuation .





Et K'ro a dit un jour :
" Si on part, ce n'est que pour mieux revenir . "

On verra, pour le moment, j'ai une autre plume, un autre nuage, et un coeur amoureux qui compte bien le rester ... On verra .


Et Chloé a dit un jour :
 " Kimi To Suto Isho Ni Ittai "

Et Néko a dit un jour :
 " Ton cerveau a beau être plus gros que ton coeur, vu que t'en utilise que vingt pourcent . "

Et GV a dit un jour en volant La Tordue :
 " Le plus important, c'est d'être pas mort . "

Et Magalie a dit un jour :
 " Ca tu mais ça fait tellement du bien un bon coup de Manzana "

Et Néo à dit un jour :
 
" De toute façon, on se reverra bien . "

Et Oli' a dit un jour :
 " Moi j'suis aussi chiant que Dr.House, mais j'sais pas sauver la vie des gens . "

Et Sophie & Maru ont dit un jour :
 
" La vie est belle . "

Et Marion a dit un jour :
 " L'amour, c'est beau malgrès tout . "

Et Audrey a chanté un jour :
 
" Je t'aime trop fort, ça te dérange ... "

Et Evange a dit un jour :
 " Dans la vie comme en graphisme, tout est possible, suffis simplement de trouver comment le faire ."


Et Conquérant a dit un jour :
 " Tu me manques " 

Et Mm a dit un jour :
" Je t'aime . "

Et j'ai dit un jour :
" J'attendrais . "





06.06.2009
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3 juin 2016 5 03 /06 /juin /2016 16:09

Et oui, encore une destruction, encore un moment de blanc,
Dans lequel on se retrouve sur soit même, se demandant si on fait toujours les bons choix .
Les miens sont fait, je ne veux plus les changer, désolé pour ceux dont le quotidiens en sera troublé .
J'ai choisit d'encore détruire une monde, vous inquiétez pas, ce n'est que le miens .

Ce blog est donc momentanément en grande grande vacances prolongées, il semblerait qu'il ne me serve plus à rien, mais comme on ne détruit jamais sans reconstruire dans mon principe, je vais le laisser en suspend pour le moment, peut être, une réouverture aux vacances, car pour le moment, je ne prends vraiment plus le temps de publier des choses ( même si ces derniers, je l'admet, n'ont absolument aucuns intérêts  .

Je tiens donc à m'excuser auprès des personnes qui suivaient ce blog, même si le nombre de ces derniers, me semble bien dérisoir .


Un jour une suite, peut être .


& Louise à dit : " Voué à la dictature du Silence . "


 


Cet article sera complété une autre fois aussi .



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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 00:01

Le retour aux bonnes veilles habitudes comme disait les gens, pourquoi bonnes … ?

Et pourquoi veilles aussi … ?

  Un bon demi litre de café remplaçait la moitié de son sang, qui peinait déjà à s'écouler dans chaque tronçon de son corps un piètre état.

 Il y avait encore près de lui, dans sa thermos café moitié sucre, quelques goûtes qui commençaient à se lasser d'y être, sans trouver d'occupation plausible.

  Des gouttelettes commençaient à perler le long des feuilles verdâtres qui jonchaient le sol, créant comme un tapis d'eau dans lequel on voyait se reflétait les étoiles, comme des milliers de petit grains de lumière qui seraient allé se blottir contre les courbes des plantes, comme pour les accentuer et leurs rendre leurs beauté passée. Les bonnes veilles habitudes hein … ?

Il avait toujours apprécié, se baladait la nuit, sortir de la routine des jours qui défilent, différents et pourtant si semblables à la fois, c'était presque devenu son passe temps quand les nuits devenaient trop longue, au moment ou le temps commençait à ralentir, comme si il voulait vous montrer que il y avait un problème, quelque chose qui cloche, mais qu'importe, il aimait ces moments seul, celui ou l'air devenait à peine plus frais, ou un léger tintement animait tranquillement le creux de son oreille, c'était son album, pas le siens, mais celui qu'il a écouté, ce premier soir, en sortant de chez lui, dans le train qui l'emmenait loin de tout ça, et maintenant il se retrouvait ici, sans trop comprendre pourquoi, sans trop savoir si c'était une bonne chose, mais pour le moment, ça lui allait bien.  

Ses pensées devenaient floues, elles s'effaçaient peu à peu, ça lui allait bien, « se rappeler c'est subir comme disait quelqu'un », doucement des pensées remplaçaient celles qui venaient de filer, de long cheveux ondulés, déjà à ce moment un petit sourire commençait à se dessiner dans ses veines, ses pensées jouaient maintenant de lui, il la faisait apparaître, très doucement, l'enveloppant dans un petit voile de fumée grisée, comme s'il fallait qu'il se concentre d'avantage pour penser à elle.

  Mais ça lui importait peu, elle se dessinait par esquisse dans sa mémoire, les traits continuaient à s'assembler comme un puzzle, comme un image d'enfant, et pareil en lui, à chaque coup de crayon, un sourire d'enfant venait se déposer sur son cœur, un sourire, peut être un peu trop naïf, mais un sourire, un vrai, c'est tellement rare de nos jours.

Le contour de ses pommettes, ses lèvres sur lesquelles il voudrait doucement déposer les siennes, les traits de son cou était si fin, on aurait presque pu voir à travers, il aimait tant s'y blottir, y déposer un doux baiser, juste à la base de son cou, à côté de sa jugulaire, il aimait sa peau, son odeur, sa voix, il aimait tant de choses chez elle, bien sur, dans ces cas là il se disait, je suis vraiment bête, si on m'entendait penser, on dirait que ce n'est que physique, que je suis juste comme tellement d'autres, envie de son corps, d'elle comme un sex toy, une coquille vide … Si seulement vous pouviez lire en moi, pour vous rendre compte à tel point c'est faux.

C'était bien plus que ça pour lui, c'est peut être un concept qui vous échappe, mais c'est elle qu'il aime, et non son corps, déjà dans ses pensées qui traînaient encore, elle commençait à bouger, elle était charmante, pas vulgaire, naturelle, ou trop superficielle, il ne savait pas vraiment en fin de compte, il aimait la regarder, il aimait quand elle s'endormait dans le creux de ses bras, comme si elle était un petit oiseau qui y avait fait son nid pour toujours, il l'aimait l'appeler plume, c'était sa façon à lui de lui faire comprendre à quel point il tenait à elle, la plume qu'il aimait tenir entre ces mains pour écrire, celle qu'il lui permettait de se vider de toutes ces choses, ces ressentiments qu'il avait au fond de lui.

Il aimait entendre toutes ces bêtises qu'elle pouvait débiter à la minute quand elle était en forme, il aimait toutes ses manies comme celle de toujours crier « PIPIIIIIIIIIIIIIIIIIIII » si besoin est, ça façon de regarder quelque chose, les yeux un peu dans le vide et de juste dire « … Naaaaaaaaaaan », , il aimait jusqu'à sa façon de marcher, de regarder tout et rien à la fois, de se perdre dans ses pensées, il l'aimait elle, entière.

Il n'aimait pas tellement l'idée des hommes en général, qui, quand on les écoute, ils n'aiment qu'une partie de leurs corps, certains, les yeux, d'autres les seins ( tellement souvent d'ailleurs ), au point que des fois on pouvait se demander si par hasard, ils n'avaient pas découper un bout de leurs copine pour ne garder que ce qu'ils aimaient en elle.

Mais cette pensée s'est vite balayé de son esprit, il la voyait denouveau, cette fois ci, elle était tout simplement belle, aucun mot ne saurait dire que qu'il aurait voulu prononcer, elle était belle, elle jouait avec une de ses boucles, toujours la même, et sa mèche qui lui tombe devant son œil droit, comme toujours aussi. Elle avait quelque chose entre les dents, toute petite elle lui avait dit qu'elle aimait mordre, depuis, ça lui avait un peu passé, un peu seulement en fait.

C'était toute ces petites choses qui faisait qu'il tenait vraiment à elle, il ne voulait plus la lâcher.

Et cette nuit, en marchant, sous les étoiles, les pieds un peu mouillés par la poussière d'étoile, il pensait à elle, le Soleil venait de se décider à montrer quelque rayon, une odeur d'herbe humide se baladait dans l'air tout autour de lui. Il était temps de faire demi tour, une pensée ne vaut jamais la présence d'un être aimé.

 

      DSC04983

 

 

 

 

28.05.2010

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26 mai 2016 4 26 /05 /mai /2016 22:52

 

 

 

 

 

 

 

Pause .

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26 mai 2016 4 26 /05 /mai /2016 20:20
" When i'm sad, I imagine your smile. When I look your eyes, I feel me better. "
Nelly


" Envie de me perdre dans mes pensées sur un fond de musique, plus envie de rester avec le monde réel, avec des choses concrètes.
Je veux me laisser partir.
Je ne sais pas si c'est la fatigue ou la peur mais je me sens mal . "

Louise


26.05.2009
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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 18:46

" Il a été foudroyé, conclusion : Suicide . "


Alors foudroyé par la plus belle des choses qu'il soit, la lueur de ton sourire, la blancheur de tes ailles, la beauté de ton corps ,la pureté de ton âme ... Toi tout simplement .


Désolé de blablater des trucs comme ça, sans intérêt pour vous, mais en fait, ça fait du bien .


" & Nous voici.
Le paradoxe personnifié : J'ôte la vie, et je la crée. "

Didow' & Dexter


" Ce que j'aimerais réussir au moins une fois dans ma vie ... ?
Mettre des mots sur mes sentiments pour t'expliquer ce qui m'arrive ...
Je t'aime "

Pigeon Idiot


" Et tel le pistil des pissenlits, j'aimerais à un simple coup de vent m'envoler, et sur ton corps venir me déposer ... "
Pigeon Idiot




& Excusez moi Thomas de l'utilisation de votre image .

20.05.2009
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18 mai 2016 3 18 /05 /mai /2016 00:01

" Dehors, - L'air qui s'ennuie - Devient le vent ."
Eugène Guillevic



L'ennuis serait ce qui fait avancer le monde ?
Et moi qui croyais encore a " la recherche du savoir " ou des trucs comme ça ...
& Merde hein ?
Naïf  on va dire que je suis non  ?
On dit que les enfants seuls savent ce qu'est la beauté de la vie, c'est sûrement dû à leur naïveté non ?
Le fait de penser que la vie est belle et que le monde est beau s'est s'en persuader, on dit que les histoires qui finissent bien sont des histoires pas vraiment fini, mais à la limite, j'me dis qu'on s'en fou ?

On le sait qu'elles se finiront mal, on a pas besoin de le dire, vaut mieux rester sur le " Ils vécurent heureux et eurent pleins d'enfants " c'est bien plus beau que de dire que ensuite, la reine va mourir battu, aprés l'avortement d'un de ses enfanrs, battus par le roi, lui même qui couchait avec la belle soeur de la reine et avait deux enfants illégitimes, qui plus tard tueront le roi pour prendre sa place, diviseront le royaume en deux parties et gouverneront sous des lois de peur et de propagande ?






" Je sécherais les larmes que produit mon absence, par la chaleur de mon amour à nos retrouvaille ... "
Pigeon Idiot

" J'suis un clown dans un piteux état, j'm'éforce d'être drôle car ma vie l'n'est pas . "

Sinik



18.05.2009
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Présentation

  • : Le blog de Nuage Vert
  • : Ici sera entreposé pas mal de choses, mais qui sûrement pour vous, ne seront pas du tout intéressantes, enfin, si le cœur vous en dis, commentez si cela vous parait utile, sinon, je serais vous, je passerais mon chemin sans même m'arrêter, ce que je veux vous présenter, ce n'ai pas le monde, c'est encore moins le miens . " Je vous emmène dans un univers fragile, délicat, où les mots les plus quotidiens parviennent à traduire des sentiments violents et rares . "
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  • Nuage Vert
  • Juste un petit topo de ma vie, juste ce que d'écrire j'ai envies, des questions sans réponses, des idées qui traînent et s'ennuient .
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