Ce moment incertain, magique, frappant même, délicieux, au goût sucré mais à la fois un peu amer, cette sensation de perte de contrôle, dominé par l'instinct primitif du corps lui même, les sens comblés de toutes sortes d'informations différentes, agréables pour la plus part, des frissons dans chaque centimètres du corps, des envies, des souvenirs, des désirs, les muscles qui se crispent laissant place à la jouissance du moment, la sensation du contact sur la peau nue, les poils s'hérissent le long des membres, le froid et pourtant si chaud en même temps, le fait de ne plus penser à rien, de se laisser aller.
La chaise vacille et se dérobe sous les pieds.
Est il égoïste de demander au autres de nous protéger quand on ne peut pas le faire soi même ou est ce une preuve de la connaissance de ses propres limites ?
21.09.2010