Le blog de Nuage Vert

L'article ne restera pas là longtemps .
Finalement, après discution avec Maru, j'vais le laisser ^^

La peau encore humide, souple, des goûtes se promènent sur son corps étendu, le drap se plisse sous sa peau, lui qui était d'un si beau blanc il y'a quelque instant, maintenant est d'un bleu trempé, de larges auréoles d'eau ont eu raison de lui. Ses cheveux d'un teint bleuté recouvre la partie gauche de son visage angélique, son sourire en demi lune est un délice, elle mord l'extrémité de sa lèvre inférieure laissant apparaître l'éclat discret de ses canines, les gouttelettes encore perdues sur sa peau glissent sur cette surface lisse à chaque instant où elle frémit, le drap posé sur sa peau est maintenant transparent, on voit apparaître les lignes de son corps qui se profile petit à petit. On distingue son tatouage dans le creux de son poignet, une petite aile noire qui tend vers le bout de ses doigts qui tiennent son oreille sous sa joue au teint bien trop blanc. Ses yeux d'un noir profond qui t'appelle, trois points de crayons vert qui coulent s'échappent de son œil droit, presque provocant.

Aie.

17.03.2010

Oh Caro, j'aimerais avoir des mots, mais j'ai pas vraiment le pouvoir de les trouver et te les donner ...

J'suis un peu claqué, j'pense que vous l'aviez compris, j'vais pas m'étendre sur le sujet, pas la force, et même l'envie, le silence est parfois la meilleurs des réponses possibles.


C'est pas un retour, j'écris plus tellement en ce moment, ou ça reste dans la partie " brouillons pas fini qui le sera surement jamais ", donc, bonne vacances pour certains, pour d'autres bons cours, et pour d'autres, bonne chance.

Un éclair d'une couleur argenté déchire le ciel noir à travers les grattes ciels, puis la pluie s'abat encore plus violemment. Un autre éclair, on peut entrevoir ton visage l'instant d'une seconde. Les yeux cernés de noir, la peau blanche fantomatique, les cheveux d'un bleu sombre mais luisant, trempé. Le son que produit les gouttes d'eau qui s'écrasent sur le sol se disloque, un tremblement s'élance dans le tympan, pendant une seconde, on aurait dit qu'il ne pleuvait plus. Un autre éclair fais exploser quelques gouttelettes , un léger tintement métallique se fait entendre, la pluie reprend bien plus forte encore, tel une force qui tire vers le bas.
Ta peau grelotte, ton esprit est froid, on voit à travers ton chemisier blanc trempé. Pourquoi tu m'as demandé de sortir, pourquoi tu m'as dit de te rejoindre, pourquoi aujourd'hui, pourquoi cette nuit, pourquoi tout simplement ici ?
Un autre tintement métallique retentis, denouveau un éclair aveugle le ciel déjà trop habitué à l'obscurité.
Ton souffle glacé s'infiltre entre mes lèvres et gèle mon sang.
Tes paroles sont vides de sens, mais tu les dis comme si elles t'attaquaient de l'intérieur, ton âme m'hurle ces mots comme si ta vie en dépendais, charabia incompréhensible, et tu finis par ces deux mots, simples mots " Aide moi ".
T'aider ... ? Mais de quoi ? Les idées s'entrechoquent dans ma tête, mon cerveau s'est épris du nouveau qui consiste à se fracasser contre la boite crânienne quand il ne réussi pas à trouver un choix valable. T'aider à quoi ?T'échapper, à fuir, à tout quitter, il faut que je fasse quoi ? Torturer, voler, enlever, violer, tuer ? Dis moi, j'aimerais t'aider tu sais, mais, mais dis moi comment faire ?
Et toujours deux mots, simple mots encore " Sois là ".
La seule réponse qui ne me convenait pas, " Je ne peux pas être là, je suis du vent, rien que du vent, tu ne pourras jamais m'attraper, je joue de toi, mon corps n'est pas charnel, je m'avance dès que l'envie m'en prends, je me glisse sous tes manches, remontre le long de ton avant bras, vient te chatouiller le cou et descends au même moment le fleuve de ton dos, et va vallée de ton ventre. Je m'élance sur toi comme si tu n'étais qu'un objet, je te contourne et t'explore, je t'apprends à chaque seconde ou je peux, mais non, on ne peut pas dire que je sois là pour autant. Tu as trouvé la seule chose que je ne peux pas faire, bien jouée, ou bien simplement dommage ? ". Le givre s'échappa de son corps, un mélange subtil de haine et d'impuissance, en un léger craquement sonore, elle s'empara peu à peu ce qui l'entourait. Le bitume sous ses pieds nus blanchissait doucement, une fleur qui était là par magie, au milieu de ces grattes ciels ne fut pas épargnée, le bas de la racine se glaça, ses pétales n'eurent même pas le temps de tomber que déjà, ils étaient pris par ce froid émanant de son corps, ce cercle de deux mètres s'étendait de plus en plus autour d'elle, plus un bruit, calme absolue. La pluie qui tombait avant s'était transformée en sorte de neige translucide mais qui dégageait une odeur artificiel et nauséabonde comparable à celle de chaussures neuves.


 

En construction, on m'a ordonné d'aller me coucher.
[ =') ] 


                          

Y'es.

Réveil, matin, tôt, bien trop tôt.
Les idées encore bien trop embrumées, hier soir peut être trop arrosé, les volets étaient même pas fermés.
Tu r'garde l'heure, une sorte de huit de travers.
Quel jours on est ? P'tin, vendredi, f'chier.

Pourquoi on s'lève ? Jamais trop par envie hein ? J'en connais plus qui préfère un bon lit plutôt que se lever pour rien faire. Quoique, si on se lève, c'est bien pour faire quelque chose, logique non ?
Logique, alors, tu te lèves, tu prends ton café, tu fumes la première des nombreuses clopes de ta journée, tu prend un truc histoire de donner une impression de non faim à ton ventre, histoire de dire que tu tiendras un peu plus de dix minutes au taff sans avoir la sensation de faim qui te prends au niveau du bide' et qui te lâche plus avant quelques bonnes heures, à moins que trouve une occupation qui utilise tout ton cerveau pour oublier ce manque, autant dire, impossible.

WTF ? C'est quoi ces conneries ? Un peu de réalité, ça a jamais tué personne .

La réalité hein ... ?
C'est quoi ça d'ailleurs ... Petite définition habituelle :

" Le mot réalité (du latin res, la chose) désigne le caractère de ce qui existe effectivement, par opposition à ce qui est imaginé, rêvé ou fictif. " ( Wiki )

Tiens, d'ailleurs, extrait de Matrix : " Have you ever had a dream, Neo, that you were so sure was real. What if you were unable to wake from that dream. How would you know the difference between the dream world and the real world ? "

( " As-tu déjà fait ces rêves Néo, qui semblent plus vrai que la réalité ? Si tu étais incapable de sortir d'un de ces rêves ? Comment ferais tu la différence entre le monde du rêve et le monde réel ? " )

Wake up.

Petit déj', pourquoi faire compliqué, prends ce qui passe, pourquoi chercher du mal, si t'as des corn flack's qui s'offrent à toi ? C'est quoi ça ? Pourquoi ça traîne sur la table ... ? Oups merde, tu t'énerve, recommence. Pourquoi y'a une enveloppe sur la table, qui l'a oublié ou déposé ici ... ? Pas de réponse, bizarre, elle t'es adressé, pourquoi pas après tout, tu l'ouvres, bam, dans ta gueule, quatre bonne cuillères de sourire, tu comprends pas trop ce qui se passe, ta journée ne peu plus qu'être bonne, pourquoi ça ? Des mots, et oui, simple mots, des mots, ça peut être parfois très beau.  
Petite journée, continue, tu prends ton pied, pourquoi pas, prends la vie comme elle vient on dit bien, prends ce qui te passe par la main et qui t'intéresse et crache sur ce qui ne te plais pas, principe de vie ? A, non, oups, la tu t'énerve aussi, restons calme, tu garde contre toi ce qui ne t'apporteras rien, et oui, il faut de tout pour faire un monde ... Non ? Enfin, tu marches, il faut non ? Tu sais pas où tu vas, mais est ce que tu veux vraiment savoir ? Au petit bonheur la chance, suffis d'avancer pour arriver quelque part, en demander peu, c'est toujours recevoir plus que ce qu'on a demandé, tu gagnes au change. T'avance, tu sais pas où, mais qu'importe, t'es heureux, ta route est pas forcément droite, elle monte peut être et il fait peut être très froid ... Et alors ?
Alors rien, y'a rien sur cette route, alors tu te dis que tu as le temps, alors tu coupes à travers champs, tu cours, tu gambades, tu es à la limite de voler, et généralement, tu es très heureux, mais c'est à ce moment, ce moment précis, celui ou tu allez prendre une dernière impulsion pour décoller, que tu te prends le pied droit dans de la bouse de vache, tu trébuches et fini la tête la première dans une autre.

Wake up . 



     




























Oh, il semblerait que je fasse une fixette sur le sommeil ces derniers temps.



J'suis un monstre, un monstre à qui on a donné un stylo ...
Mais un monstre un qui on a oublié de donner un cerveau.


En rappel.
Le principe de ce blog n'a toujours pas changé, ce n'est toujours pas ma vie.
A bon entendeur, la reprise se fera doucement et ne sera pas définitive, je suis en vacances cervelesque en ce moment.